Com o mundo ao longe, com o mundo ao perto... com os meus nada semelhantes concidadãos, agora aninhados no seu conforto a atirarem opinião sobretudo sobre nada... tudo julgam mas quase nada sabem porque quase nada ouvem lêem discutem. Debitar palavra para demonstrar que mexem, parece ser o grande e actual anseio.
(Devia ter-me limitado a entrar no facebook para apagar a conta apagada há cinco anos! Tivesse eu conseguido orientar-me, e não teria lido verdades indesmentíveis sobre tanta gente... mas amanhã volto lá, já que me ressuscitaram sempre salvo alguns textos antes de afundar a conta no olvido possível.)
Claro que, como outros, poderei um dia limitar-me a debitar para demonstrar que mexo...
Para que o espelho me não devolva um acusador "também tu!", fica aqui o poema, deixo aqui a música... a ideia a cada um, e espero que em mim perene.
Les Bourgeois
(Jacques Brel)
Le cœur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l'ami Jojo Et avec l'ami Pierre On allait boire nos vingt ans Jojo se prenait pour Voltaire Et Pierre pour Casanova Et moi, moi qui étais le plus fier Moi, moi je me prenais pour moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans" On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient c-
Le cœur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l'ami Jojo Et avec l'ami Pierre On allait brûler nos vingt ans Voltaire dansait comme un vicaire Et Casanova n'osait pas Et moi, moi qui restait le plus fier Moi j'étais presque aussi saoul que moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans" On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient c-
Le cœur au repos Les yeux bien sur terre Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans" Avec maître Jojo Et avec maître Pierre Entre notaires on passe le temps Jojo parle de Voltaire Et Pierre de Casanova Et moi, moi qui suis resté le plus fier Moi, moi je parle encore de moi Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire Que tous les soirs de chez la Montalant De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière En nous chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient c-
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[Cuidemos de todos cuidando de nós: Etiqueta respiratória. Higiene. Distância física. Calma. Senso. Civismo.]
[há dias de muita inspiração. outros que não. nada como espreitar também os postais anteriores]